SOUS LE LINTEAU
Peut-être est-ce la lumière, la qualité du silence, la fatigue du voyage. À l’instant où je m’incline sous le linteau de la porte, je crois reconnaître le lieu que je cherche. Depuis des années, je rêve d’un abri où ma course pourrait s’arrêter. Une péniche sur le bord d’un canal, une mansarde en haut d’un escalier, une cabane. Un lieu où le temp s se déposerait. Derrière moi la porte grince sur ses gonds. La décision ne m’appartient pas. La seule prière que je puisse le vœu que ce soit ic i.