Ailleurs
Son corps porte l’empreinte d’une pensée qui l’obsède, si présente qu’il l’a oubliée. Comme ces vieux arbres sur la pente d’une colline poussés par le vent, le buste incliné vers l’avant, immobile, il prend la fuite. Où qu’il soit, il lui faut être ailleurs, plus loin, toujours un peu plus loin que là où il se trouve.