S'île me pouvait
S’île me pouvait venter une langue
une langue soi-faisante
à moi naissante
elle effet de miroirs confortables serait
où se délasse celui qui l’invente
sans souci
hêtre à l’ombre
ou un compris
libéré
pouvant soulafiler
silver tout à son gré
Point de virgule
dans ce jardin décloisonné
parenthèse déponctuée
qui rend aux lisants un temps lisse à lui
le rythme de ce lit
au son du je
Pleut-il se placer des choses
l’or qu’on écoute et qui goutte
qu’on regarde et l’on garde
ou laisse prise à la rêve et rire
quitte-à-quitté l’esprit
S'île me pouvait souffler une langue
J'ai non ce oui