Peur
Tant tabouret que tam-tam, tant pis, il faut tenter de se taire, arracher le chant, aplanir l’accent, aller de l’avant, et si la scie s’offusque, en tapant, il faudra la pendre, car ce qui change, c’est ce qui passe, se tasse, sature, mature. Jusqu’où tant va la peur, gronde. Je ne crois plus pouvoir. Du sommet, il faut descendre sans autre vibration que celle du vent. Inerte.
Texte écrit lors d'une improvisation musicale violon et tambour